Malgré quelques déroutes, la première moitié de saison de l’Angers SCO semble tout à fait satisfaisante. Les points sont au rendez-vous, la 9e place pour l’instant occupée permet de regarder plus bas avec sérénité et les performances individuelles des joueurs sont une vitrine idéale pour le club. Mais pour l’un des éléments fort de l’équipe, Angers est-il déjà loin de ses préoccupations ?
Cette formation de l’Angers SCO semble dotée d’un réservoir de jeunes talents rare, et extrêmement précieux pour les années à venir. Dans l’optique où certains de ces joueurs restent encore quelques saisons, ils sauront se développer dans un environnement connu afin de continuer sur la même courbe de progression. Si les plus convoités d’entre eux venaient à partir, la valeur qu’ils représentent permettrait au club angevin de renflouer les caisses, et ainsi assurer sa présence dans l’élite. Sur le plan financier justement, au plus haut niveau de la hiérarchie du SCO, les ventes sont d’ores et déjà évoquées à l’approche du mercato.
Des finances serrées
Le président de l’Angers SCO, Saïd Chabane, est revenu lors d’une interview, sur son mandat à la tête du club angevin long de 10 ans désormais. Au moment d’évoquer les finances de son club, et la question du mercato intimement liée, il a déclaré être dans l’obligation de se séparer de certains joueurs : « Sur le plan financier car le club en a besoin. Et par rapport au nombre de joueurs dans le groupe, qui est trop important. On doit réduire la voilure sur ce point. »
Des propos clairs, qui vont de pair avec des rumeurs insistantes sur lesquelles il s’est également exprimé. À propos de la jeune pépite Mohamed Ali Cho, dont tous les clubs d’Europe semblent rêver de s’offrir, Saïd Chabane a répondu sans détour, sa valeur se situe « entre 40 et 50 millions d’euros ». Un premier nom effectivement suivi, au même titre que le meneur de jeu Angelo Fulgini. La vente de ce milieu fait l’actualité à Angers depuis plusieurs mercatos, notamment le dernier en date, au cours duquel un départ semblait acté. Est-il toujours sur le départ ? « Oui. Il fait le taf sur le terrain, il y a des intérêts d’un certain nombre de clubs mais il n’y a rien de concret pour l’instant. Ma position n’a pas changé à son sujet, on demande la même somme (15 M€), ou plus. Mais pas moins, c’est certain. »
Nul doute que d’ici cet hiver, ou bien l’été prochain, certaines lignes risquent de bouger à Angers. Le tournant se devra d’être négocié pour le bien financier et sportif de tous les acteurs intéressés.