À quelques heures du choc entre la formation du Paris Saint-Germain et celle de Manchester City, la tension monte. Duel capital dans la course à la première place du groupe A, il est aussi une occasion de chambrages entre deux pays rivaux depuis des décennies.
Si en Angleterre, la confiance règne autour de la force de frappe des Sky Blues de City, l’avis est bien plus léger et amusé à l’égard du Paris Saint-Germain. Les médias sportifs n’ont de cesse de rappeler l’invincibilité des Mancuniens face aux Parisiens, la dernière victoire des leurs en demi-finale l’an passé, mais surtout, les scissions observées dans le vestiaire français.
« Les regards, les likes, les gros plans »
Outre l’aspect purement sportif où les Anglais voient visiblement leur équipe favorite, le sujet principal porte sur les failles de l’équipe parisienne. En premier lieu, le Daily Mail s’amuse des images ayant été massivement relayées, montrant Kylian Mbappé enrager sur le banc de touche alors même que son équipe inscrivait le second but face à Montpellier ce week-end. « Tu es génial. Non, tu es génial. Tout le monde avec des sourires sur les visages - en public, du moins » ironise le journal sur la relation Mbappé – Neymar, idyllique il y a quelques mois, alors que les deux joueurs ne se sont pas livré la moindre passe décisive cette année.
« L’autre problème : Messi » ajoute le Mail. Alors que la Pulga s’apprête à retrouver Pep Guardiola, « Le PSG avait-il besoin de Messi ? Probablement pas, […] mais cela ne sera pas suffisant, pas à Paris » peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Concernant la présence de l’Argentin malgré sa blessure récente, le journal donne son point de vue tranché : « Messi est sûr à 100% d'être là, ne serait-ce que pour les regards, les likes, les gros plans et la première occasion d'intégrer cette iconographie à la marque PSG en mondovision. »
Enfin le Guardian se montre peut-être plus prudent face à l’armada offensive à la disposition de Pochettino : « le PSG a la capacité de changer ce récit en un instant » en référence au manque d’esprit collectif pointé du doigt. Nul doute que le décor est planté outre-Manche concernant la vision de leur adversaire du soir.