En grande difficulté depuis son arrivée au club, John Textor n’est pas le président souhaité par son prédécesseur Jean-Michel Aulas. Sans vrai recrutement cet été à cause des sanctions de la DNCG, l’OL n’y arrive pas en Ligue 1, une situation sur laquelle est revenue le président américain qui reste malgré ambitieux pour l’avenir.
Si son entraîneur, Laurent Blanc, est souvent revenu sur l’inactivité du club lyonnais sur ce mercato estival. John Textor explique ce manque de renfort par les sanctions infligées par la DNCG. Des sanctions qui retardent le projet emmené par le nouveau président américain : « On voulait une liberté totale, nous avions le capital, avions ajouté 60 M€ sur un compte d’une banque bien connue, mais ça n’a pas suffi à la commission d’appel DNCG. On a perdu d’une opportunité d’être agressif, dès cet été, d’aller chercher des joueurs cibles que l’OL ne va pas chercher habituellement. On n’a pas pu faire ce bond en avant pour devenir ce club majeur, mais on garde de bonnes relations avec les instances. » De bonnes relations qui n’empêchent pas les Lyonnais de figurer dans la zone rouge du classement sans la moindre victoire. En attente de savoir si les prochaines années seront plus glorieuses pour le nouveau président américain sans la surveillance de la DNCG.
Pas la cause du mauvais début de championnat
S'il semble logique que ces restrictions ont condamné le mercato lyonnais, John Textor ne met pas en cause la DNCG sur ce mauvais début de saison : « Je ne pense vraiment pas que les restrictions de la DNCG expliquent notre mauvais début de saison. Quand le mercato déborde sur le début de la saison, il y a souvent des mouvements qui ont lieu assez tardivement. Il y a des joueurs qui regardent s’il n’y a pas d'opportunités dans les autres clubs, les clubs pensent de la même façon. Même quand on a un mercato classique, on n’a pas tous les avantages dès le début de saison. » Un mauvais début de saison que les Lyonnais auront sûrement à cœur d’oublier face au PSG ce dimanche soir.