Mercato Rennes : Une scission à l’origine d’un départ prématuré ?

A Rennes, la première victoire acquise par Julien Stéphan a malheureusement rapidement laissé place au travail important restant à abattre. Battus par Marseille et Monaco, les Rennais ne semblent pas plus en mesure de tenir tête au top 10 de Ligue 1, et cela pose de nombreux problèmes. Sur le plan individuel notamment, un joueur apparaît en grande difficulté, et certains signes laissent croire à une impasse.

Illustration : "Mercato Rennes : Une scission à l’origine d’un départ prématuré ?"
© Site officiel Stade Rennais

Lors de son premier passage, Julien Stéphan avait réussi l’exploit de remporter ses six premières rencontres consécutivement. Cette fois, le mal semble plus profond et certains éléments de son vestiaire ne demeurent pas dans les meilleures dispositions pour revenir en grande forme. Face à Monaco, un 3-4-3 avait à nouveau été déployé, voyant évoluer Arnaud Kalimuendo à la pointe de l’attaque. Peu en verve, l’ancien Parisien n’a pas récolté les louanges de ses supporters.

Un divorce consumé ?

Aligné à la pointe de l’attaque rennaise, Arnaud Kalimuendo a dû céder sa place peu après l’heure de jeu à Bertug Yildirim. Sorti sous les sifflets des supporters Rouge et Noir, l’attaquant français semble ne pas se placer sous les meilleurs auspices concernant sa cote de popularité en Bretagne. En effet, les supporters semblent las du niveau affiché par leur joueur depuis la seconde moitié de la saison passée. Peu en réussite face au but, Kalimuendo a tout de même réussi à briller en début de saison, avec les Espoirs, et en club naturellement.

Cette réussite semble néanmoins l’avoir fui depuis bien des semaines, et cela n’a fait que rouvrir une plaie difficile à refermer depuis. Frustré, l’attaquant rennais aurait refusé de prendre du temps vendredi à l’issue de l’entraînement collectif pour saluer des supporters présents sur place. Signe d’agacement, ce geste est-il le témoin d’un état passager, ou la crainte d’un départ est-elle réelle ? L’hiver sera l’occasion de surveiller les choix de la direction concernant l’attaque, grand chantier rennais, alors même qu’il ne semble pas être la priorité du moment au regard des problématiques défensives bien plus importantes.