OL : Nouvelles représailles en interne !

L’OL a renoué avec la victoire hier après-midi. En vainquant l’AC Ajaccio sur un score de 2-0, le club rhodanien n’a pas rassuré dans le jeu, mais reprend sa route en avant et casse une dynamique exécrable. Cependant, Jean-Michel Aulas a donné une interview pour le moins… Cinglante.

Illustration : "OL : Nouvelles représailles en interne ! "
© Site officiel OL

En effet, le mot qui règne à Lyon semble être la tension. Entre la poignée de main tendue entre Olivier Pantaloni et Laurent Blanc qui s’est ensuivi d’une rixe entre l’entraîneur ajaccien et Rémi Vercoutre et le climat actuel autour du mercato hivernal où les supporters sont excédés… L’OL n’a jamais paru aussi fragilisé. Son président non plus par extension puisque celui-ci est visé par un hashtag Aulas out démontrant le ras-le-bol des supporters lyonnais quant à son accablement de ceux-ci et sa protection, quoiqu’il advienne, du tandem Cheyrou-Ponsot.

Un violent tacle envers Juninho !


Dans son ton provocateur, fidèle à lui-même, Jean-Michel Aulas n’y a pas été de main morte pour réagir à certaines actualités chaudes. Si le dirigeant rhodanien était très actif sur les réseaux sociaux, c’est au micro de l’Équipe que celui-ci s’est montré véhément notamment à l’encontre de… Juninho. Si l’on se rappelle que celui-ci avait nié avoir pris la seule décision de la nomination de Rudi Garcia que Jean-Michel Aulas lui impute, son président en a remis une couche sur son bilan en tant que directeur sportif : “ Nous avons fait des erreurs, c’est vrai. Mais sur les deux dernières années, on paie des erreurs que je ne peux pas assumer, puisque je lui avais donné les clés. C’est la vérité. Je sais que les médias ont tendance à croire plus facilement les anciens joueurs que les dirigeants, mais il ne faut pas réécrire l’histoire. Il n’a pas fait le travail, c’est tout.”. Une déclaration qui a mis le feu aux poudres puisque les supporters lyonnais pensent en majorité que Juninho avait les mains liées et ne pouvait gérer le sportif aussi librement que possible, fait qu’il avait d’ailleurs confirmé après son départ. De plus, cette phrase renvoie une nouvelle fois un manque d'humilité et d’auto-critique de la part du grand fondateur de ce qu’est l’OL aujourd’hui. A la manière de Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou, le président est intouchable dans son esprit et préfère remettre en question un directeur sportif grâce auquel le club est allé en demi-finale de Ligue des Champions et a recruté deux superbes joueurs ayant rapporté très gros à l’OL : Lucas Paqueta et Bruno Guimarães. Jean-Michel Aulas ne s’est pas contenté de cette pique puisqu’il a justifié ses propos : "Je n’aurais rien dit s’il ne s’était pas permis, il y a quatre jours, de dire qu’on aurait dû laisser partir Rayan Cherki au PSG, alors qu’il avait décidé, quand il était là, que ce joueur ne réussirait pas.”. Une déclaration tout aussi étonnante puisque le meilleur tireur de coup-franc de l’histoire a seulement mentionné que l’arrivée de Cherki serait une belle opération pour le PSG.

Encore une fois, si Juninho a pointé quelques défauts de Rayan Cherki au micro de RMC, il paraît le plus légitime à le faire au vu de son immense carrière et la capacité du Brésilien à déceler les points forts des joueurs qu’il supervise. À défaut d’une guerre contre une incompétence interne, Jean-Michel Aulas part en croisade contre un fantôme du passé qu’il semble presque jalousé tant, de manière mensuelle, il lui assène de violents tacles via différents médias. Pas sûr que ces déclarations soient au goût de John Textor, d’autant plus que Juninho devrait répondre prochainement par média interposé. Reste à voir si celui-ci préféra jouer la carte de l’apaisement, mais rien n’est moins sûr…