Angers SCO : Un paradoxe notable observé cette saison

14e de Ligue 1, le SCO d’Angers est loin d’être une équipe faible. Si le maintien a été un objectif un peu trop réaliste, les Angevins ont des secteurs de jeu très déséquilibrés et totalement inégaux …

Illustration : "Angers SCO : Un paradoxe notable observé cette saison"
© Compte Twitter officiel du SCO d'Angers

Porté par Angelo Fulgini, Mohamed Ali-Cho, Batista Mendy, Thomas Mangani, Jimmy Cabot et surtout par Sofiane Boufal, le SCO d’Angers est une équipe vicieuse. Très simple à enfoncer, son caractère et son attaque sont pourtant de vrais poisons pour leurs adversaires. Tombeur de Rennes et de Lyon, le début de saison angevin est idéal. Mais la défense, qui n’avait pourtant encaissé que 2 buts lors des 5 premiers matchs, a parfois subi de lourdes corrections comme contre Nantes (défaite 4-1), ou contre Marseille (défaite 5-2). Si l’équipe a pu se maintenir dans l’élite, c’est bien que l’attaque y a joué un rôle majeur …

Une défense en panne

Romain Thomas, Vincent Manceau et Ismaël Traoré ont tous droits déçus cette saison. Formant la 13e défense du championnat, la déception existe si on observe attentivement la déchéance d’une charnière pourtant talentueuse angevine ses dernières années. Avec 55 buts encaissés cette saison et 58 l’an passé, les statistiques défensives peuvent décevoir car elles sont tout simplement les 2 pires totaux depuis la montée en 2015.

Un style offensif unique

Un quatuor de choc domine l’équipe angevine. En effet, Fulgini, Boufal, Cho et Bahoken performent, bien qu’ils forment seulement la 14e attaque du championnat avec 44 buts inscrits. Si ce secteur ne paraît pas si impressionnant pour la Ligue 1, il l’est pour le SCO puisqu’elle s’affiche comme la saison la plus prolifique depuis la montée en 2015. La barre des 44 buts avait également été atteinte lors de la saison 2018-2019. Meilleur élément scoïste, Boufal a transformé l’attaque angevine en deux saisons et n’a pas forcément été très aidé par les 7 buts compilés par Cho et Bahoken. Les passes décisives de Cabot et de Fulgini sont également importantes en attaque, ainsi que les pénaltys de Mangani y sont aussi pour quelque chose.

Contradictoire, la défense du SCO chute d’années en années, tandis que l’attaque progresse de saisons en saisons. Un décalage surprenant mais qui saute aux yeux quand on compare l’animation offensive aux sauvetages défensifs. En pleine révolution, Angers va subir et a déjà enduré de nombreux départs … Reste à savoir si ce paradoxe se poursuivra l’an prochain où cessera immédiatement …