L’AS Monaco a laissé échapper de précieux points hier contre Nice. Premiers au coup d’envoi, les asémistes pointent maintenant à la deuxième place du classement, en attendant les autres matchs du week-end. Très mauvaise opération pour Adi Hütter et ses hommes, d’autant plus au vu de la physionomie du match. Un nouveau chiffre vient nourrir encore un peu plus les regrets monégasques.
Dans le derby de la Côte d’Azur, Monaco a sombré contre Nice hier. À domicile, les joueurs du Rocher sont tombés pour la première fois de la saison. Dans un match ouvert, ils ont vu Jérémie Boga ouvrir le score dans le temps additionnel de la rencontre, scellant la victoire niçoise. C’est la deuxième fois en 1 semaine qu’ils encaissent un but dans les derniers instants du match. Alors qu’ils ont obtenu 2 pénaltys, les Monégasques ont buté par deux fois sur un intraitable Marcin Bulka. Maudits des montants, ce n’était pas leur soirée. S’ils perdent la première place au dépens de leur adversaire du soir, ils pourraient même descendre du podium à l’issue du week-end. Une très mauvaise opération qui aurait pu tourner en leur faveur. Une statistique vient renforcer encore un peu plus les regrets monégasques.
Balogun spécialiste des penaltys la saison dernière
Malheureux hier, Folarin Balogun a tiré et raté les deux pénaltys de l’AS Monaco. Arrivé en fin de mercato sur le Rocher, la révélation aux 21 réalisations la saison passée avec Reims, est vu comme un grand espoir du football. Buteur la semaine dernière 3 minutes après son entrée, il a déjà disputé trois rencontres. Hier, il a buté sur un Marcin Bulka impérial. Avec Reims la saison passée, il avait marqué 7 des 8 pénaltys qu’il a tirés. Hier, il a raté les deux qui lui étaient confiés. Ce n’était plus arrivé depuis Toufilou Maoulida en 2007, qu’un joueur loupe deux coups de pied de réparation dans un même match. Triste statistique pour l’Américain qui n’a pas su donner l’avantage à son équipe. Si l’amertume est présente aujourd’hui, cap sur le match contre Marseille le week-end prochain. Avec un Balogun révolté, la défense olympienne n’a qu’à bien se tenir.