Brest : Une déclaration élogieuse avant le derby

Pour la première fois de la saison, Brest connaît une période un peu plus creuse. Dauphin du PSG pendant quelques temps, Eric Roy et les siens sont sur deux défaites de rang. Alors qu'il s’est avoué vaincu, il a tenu à féliciter des Parisiens simplement trop forts.

Illustration : "Brest : Une déclaration élogieuse avant le derby"
© Twitter officiel du Stade Brestois

Époustouflants brestois

Quoi qu’il se passe dans ce sprint final, le Stade Brestois nous aura offert un spectacle d’exception et des émotions mémorables. Aujourd’hui 3ème de Ligue 1 derrière Monaco qui possède désormais un petit matelas d’avance (5 points), les Ty-Zefs sont à un pas d’obtenir définitivement une place en Coupe d’Europe. Possédant 7 points d’avance sur Lens, 6ème, ils seraient assurés mathématiquement de jouer au moins la Ligue Europa Conférence en cas de victoire à Rennes et de défaite lensoise sur la pelouse du Vélodrome.

En revanche, le Stade Brestois se veut plus ambitieux, et, s’il n’envisageait rien d’autre que le maintien il y a quelques mois, les Ty-Zefs ont pour objectif une qualification en Ligue des Champions après avoir occupé le haut du classement pendant si longtemps.

Eric Roy admiratif du travail de Paris

Alors que les Parisiens seront d’ores et déjà champions de France en cas de victoire face au Havre, Eric Roy a tenu à rendre hommage au travail du club de la capitale et plus particulièrement à celui de son homologue, Luis Enrique. Même si Brest a réalisé une saison dantesque, les coéquipiers de Mbappé n’auront, cette année, pas laissé beaucoup de suspens.

Mais l’entraineur brestois ne s’en lamente pas. Bien au contraire, il donne son point de vue au sujet des nombreux suiveurs jugeant que le PSG a déséquilibré le championnat de France : “J’ai beaucoup de respect pour Luis Enrique que je considère comme un grand entraîneur. Il manage une équipe de talents, avec de grandes qualités. Qui peut dire que ce n’est pas un beau champion ? Il y en a qui font la fine bouche parce qu’ils trouvent que le Championnat est trop déséquilibré. Il y a juste ça qu’on peut peut-être reprocher à notre Championnat aujourd’hui. On a l’impression qu’avant que ça débute, on sait déjà qui va être le champion. Mais ce n’est pas la faute du PSG, c’est la faute des autres… C’est notre faute à nous, peut-être, Brest ! On a laissé en route quelques points qui, aujourd’hui, ne nous permettent pas de pouvoir rivaliser. C’est quand même la grande déception de notre saison.” Une déclaration très ambitieuse quand on connaît l’univers qui sépare les deux clubs en termes de moyens financiers.