À l’aube de la réception du RC Lens dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1, des absences sont encore à noter côté clermontois : Hountondji, Rashani et Busquets ne sont pas le groupe.
Décidément, Clermont ne peut toujours pas compter sur la totalité de son effectif. Cela fait plusieurs matchs de suite que Clermont doit se priver de joueurs cadres. Pour affronter les Lensois au stade Gabriel-Montpied, l’équipe auvergnate devra faire sans trois de ses joueurs. Le CF63 doit à nouveau se passer de son solide défenseur Cédric Hountondji, touché aux adducteurs il y a plusieurs semaines et probablement absent jusqu’à la fin de l’année civile. Blessé aux ischio-jambiers, Elbasan Rashani n’est pas non plus dans le groupe qui affrontera les Sang et Or. Autre absence à noter, celle d’Oriol Busquets. Le jeune joueur prêté par la FC Barcelone n’a joué que quatre petits matchs depuis son arrivée en Auvergne.
Pour l’équipe au plus petit budget du championnat, il est difficile de se priver de joueurs importants comme c’est le cas depuis plusieurs rencontres, surtout sur la durée. Le réservoir clermontois n’est pas assez fourni pour pouvoir facilement remplacer des joueurs aux rôles prépondérants. Le bon début de saison des Auvergnats coïncide avec un onze titulaires très peu changeant d’un match à l’autre. Pascal Gastien, comme la quasi-totalité des entraineurs des équipes plus modestes, s’appuie essentiellement sur une quinzaine de joueurs et c’est plus compliqué de puiser plus loin dans les réserves. Contraint de faire beaucoup jouer certains de ses hommes, l’entraîneur français a pu payer ce manque de profondeur dans cet effectif lors des dernières rencontres où son équipe a, probablement éreintée, perdu de nombreux points dans les derniers instants de la partie. La double suspension de son capitaine Johan Gastien l’a beaucoup handicapé tout comme les absences actuelles de Hountondji, valeur sure de la défense clermontoise et de Rashani, la belle surprise du début de saison.
Sur une série de cinq défaites, Clermont va devoir faire abstraction de ses absences et compter sur forces présentes pour repartir de l’avant.