Alors que la trêve internationale met en pause les championnats européens, l’heure est aux comptes pour certains clubs.
Pour les Mosellans, ceux-ci sont une source d’inquiétude. La saison est encore longue, mais déjà, les regards messins sont tournés vers la fin de celle-ci. Après la défaite contre Nice, plusieurs voix ont exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis du club.
C’est notamment le cas de Ludovic Obraniak qui a confié ses craintes au micro de Prime Vidéo :« Si ça continue comme ça, ils vont descendre. Les points, il faut aller les chercher en Ligue 1, ils n’arrivent pas gratuitement. Il y a eu un miracle qui a été fait du côté de Lens (1-0), puisque Metz n’aurait jamais dû remporter cette rencontrer tant Lens a été malchanceux. Et peut-être que les Messins se sont accommodés de ce match en se disant, « en défendant bien, on va avoir une situation, un contre, un coup de pied arrêté… » Mais pour moi, ce n’est pas suffisant pour espérer survivre dans cette jungle qu’est la Ligue 1. Surtout à 18 clubs. Il faut être acteur des matchs. Que tu joues plus bas à l’extérieur, je peux le comprendre. Mais à domicile… J’ai vu des gens quitter le stade à la 75e minute. Ils peuvent faire mieux », a expliqué l’ancien joueur.
Une situation inquiétante que partagent également de nombreux supporters. :« Il faut impérativement s'imposer à domicile, le non-match de la part des Grenats, hier après-midi, est très inquiétant. Nous avons l'habitude de vivre des saisons similaires à celle que nous vivons cette année… » , s’est ainsi alarmé un internaute au sujet de la défaite à Nice.
Metz peut-il se maintenir ?
Alors la question qu’il est logique de se poser désormais est la suivante : Metz, peut-elle parvenir à rester en première division l’année prochaine et surtout comment y remédier ?
En observant la série en cours, un élément semble déjà se dessiner : même lorsque Metz domine (Strasbourg), les Mosellans se sont tout de même effondrés en fin de rencontre. Les chiffres vont d’ailleurs en ce sens : 52 % de possession, 13 tirs tentés (contre 48 % et 4 frappes effectuées), même en dominant, ces derniers ont perdu.
Une autre donnée témoigne également de la fébrilité de l'effectif : au cours de leurs derniers matchs, les Messins ont rarement dépassé les 40 % de possession. Ainsi contre Nice, Toulouse et Reims, ceux-ci ne sont jamais parvenus à se montrer impactants :
- Contre Nice : 32 % de possession
- Contre : Toulouse : 34 %
- Contre Reims : 36 %
Un problème qui souligne un manque d’efficacité dans le contrôle du ballon et qui se montre très préjudiciable. Reste enfin l’attaque. Avec une 16ème place, Metz est l’un des pensionnaires de Ligue 1 ayant le moins bon rendement dans ce secteur (7 buts inscrits seulement). Deux problèmes que László Bölöni devra sûrement étudier durant la trêve internationale.