Ce samedi, le FC Nantes comme beaucoup d’autres concurrents en Ligue 1 rentrent en lice pour concourir en Coupe de France. L’avant dernier match d’une année pleine pour un club passé par toutes les émotions. Le dernier rendez-vous de l’année aura lieu à Saint-Étienne, mercredi 22 décembre, et les supporters nantais sont en colère de la manière dont cela va se dérouler.
Ces deux clubs emblématiques du championnat de France se livrent un duel à distance depuis maintenant bien des années dans les tribunes. Réputés pour ne pas être des clubs amis, l’AS Saint-Étienne et le FC Nantes prennent bon nombre de précautions avant que les deux équipes ne s’affrontent au stade de la Beaujoire, ou bien à Geoffroy-Guichard. Pour ce dernier rendez-vous de l’année, les mesures prises par la préfecture de la Loire ne plaisent en aucun cas aux Nantais, et ceux-ci l’ont allègrement fait savoir. Ils pourraient même prendre une décision radicale.
Aucun supporter nantais présent au stade ?
Ce mercredi 22 décembre, seul un groupe de 200 supporters maximum sera autorisé à entrer dans l’enceinte du stade Geoffroy-Guichard côté Nantais. Un chiffre peu élevé que dénoncent les groupes de supporters des Canaris dans un communiqué : « Voilà maintenant 8 ans que les supporters nantais ne peuvent se rendre, dans des conditions normales et acceptables, au stade Geoffroy-Guichard. La préfecture de la Loire s’est enfermée depuis de trop nombreuses années dans une logique répressive absurde appliquant bêtement ses mesures de façon mécanique ».
Les accusations des supporters nantais portent d’une part, sur la jauge indiquée, mais également sur le contexte. Outre le fait que le match se déroule un mercredi soir, rendant difficiles les déplacements familiaux en dehors des temps de week-end, chaque déplacement de supporters se devra d’être escorté. Dans le communiqué, les Canaris précisent : « cette mesure exclut les supporters individuels qui ne vont, soyons sérieux, pas louer individuellement un bus ou un minibus pour se rendre à Geoffroy-Guichard ». Des doléances suffisantes pour ne même pas se déplacer, en signe de contestation si les mesures venaient à se maintenir ?