Cela faisait six ans que l’Atlético de Madrid ne s’était pas imposé dans un derby face au Real Madrid. Les Merengues, dotés d’un effectif remanié sans Benzema notamment, n’ont pas pu contenir les assauts répétés des Colchoneros. Les hommes de Diego Simeone comptent maintenant six points d’avance sur le Betis, battu samedi par Barcelone.
Dans un début de partie au rythme intense, l’Atlético de Madrid se procure la première opportunité de la rencontre par le biais d’Angel Correa. L’Argentin croise trop sa frappe, alors que Kondogbia avait récupéré la balle très haut devant la surface. Campés dans le camp des Merengues, les Colchoneros continuent à pousser dans le premier quart d’heure, notamment grâce à l’activité de Yannick Carrasco sur le côté gauche, auteur de deux frappes dangereuses pour l’arrière garde du Real. En difficulté pour porter le danger sur la cage d’Oblak, la formation nouvellement championne d’Espagne subit surtout le pressing exigeant des locaux dans les 20 premières minutes.
À la demi-heure de jeu, Matheus Cunha est proche d’alerter Lunin sur sa ligne pour la première fois, mais sa frappe du plat du pied est contrée par la défense du Real, tandis que les Rojiblancos parviennent à maintenir un haut niveau d’intensité après un long moment dans ce premier acte. À la 37e minute, Matheus Cunha semble partir presque seul au but, mais Vallejo accroche le Brésilien dans sa course. Après visionnage de l’assistance vidéo, le pénalty est accordé à l’Atlético, et transformé par Carrasco, auteur d’un contrepied parfait. Juste avant la pause, Jovic s’offre un face-à-face important avec Jan Oblak depuis le côté droit, mais le portier slovène ne tremble pas, et permet aux siens de mener d’un but après 45 minutes.
Une bataille d’occasions
Dès la 50e minute, Jovic oblige Savic à s’employer dans son tacle, et Marcos Llorente à dégager en catastrophe, mais l’attaquant serbe semblait bien seul dans la surface de réparation. Peu avant l’heure de jeu, Antoine Griezmann, entré à la mi-temps à la place d’Angel Correa, tente une frappe lointaine alors que Carrasco se trouvait sur sa gauche, et rend le ballon à Lunin. Carrasco, Cunha ensuite continuent de maintenir la pression sur le but du portier ukrainien, mais malgré la domination des joueurs de Simeone, le break n’arrive pas pour les locaux. À la 68e minute, Valverde est proche de trouver la faille de loin, et inquiète Oblak malgré une frappe non-cadrée par l’Uruguayen.
Dans le dernier quart d’heure, Antoine Griezmann est servi moulte fois par ses coéquipiers, mais celui qui n’a plus marqué depuis le mois de janvier manque chacune de ses trois occasions, passant très proche du but merengue. Carrasco à son tour frappe le poteau, alors que la défense vêtue de blanc apparaît dépassée par phases. Visiblement réglé dans l’exercice en ce dimanche soir, Valverde oblige une nouvelle fois Oblak à se détendre, mais l’Atlético tient le choc. Auteur d’un coup franc finement joué, Asensio sollicite encore le portier colchonero, mais celui-ci se montre solide au sol, pourtant caché par son mur. Malgré de nombreuses occasions en faveur des joueurs du Real Madrid en fin de match, les Merengues s’inclinent, six ans après le dernier succès des Colchoneros dans le derby.
Le résumé vidéo de la rencontre