Mercato ASSE : Une ambition forte exprimée d'ici la fin de la saison

Alors que Saint-Etienne est toujours à la recherche d’une forme de régularité pour le championnat, le club a tenu à clarifier la situation à la suite des prêts récents de deux de ses attaquants.

Illustration : "Mercato ASSE : Une ambition forte exprimée d'ici la fin de la saison "
© twitter Officiel de l'AS Saint-Etienne

Interrogé par le site EnVertetContreTous, le directeur du centre de formation stéphanois en a profité pour aborder la question de deux jeunes pépites parties récemment en prêt du côté du Luxembourg. Les joueurs en question, Yanis Lhéry et Mathis Saban ont en effet, tous deux rejoint la Division Nationale sous forme de prêt. Le premier est ainsi devenu joueur pour le FC Progrès Niederkorn, arrivé cette saison dans le championnat, tandis que le second évolue lui, sous les couleurs de l’Union Titus Pédange. Devant une telle décision d’envoyer des joueurs très prometteurs, vraisemblablement l’avenir des Verts, dans un autre championnat, Laurent Huard a donné une explication quant à ce choix.

« Je ne suis pas l’expert du football international et de tous les championnats, mais j’ai pu voir notamment les joueurs qui sont là-bas. On se rapproche du National, donc obligatoirement, c’est au-dessus de la National 3. Pour eux, c’est une étape supplémentaire à franchir. Le but, c’était de les faire jouer dans une équipe première, qu’ils s’imposent dans un groupe professionnel, avec un championnat qui est aussi en développement. Maintenant, ils ont les cartes en main. » A-t-il répondu.

Le prêt comme formation ?

Malgré cette réponse, une question peut encore se poser : pourquoi envoyer deux talents en devenir dont la ligue serait moins bonne que celle où ils évoluent originellement ? Là encore, le formateur a tenu à apporter un éclaircissement : « La formation, c’est ça : il faut franchir des marches. Il faut trouver la bonne marche à franchir pour ces jeunes joueurs, qu’elle ne soit pas trop haute, mais qu’elle ne soit pas non plus trop facile parce qu’on pourrait se mentir. […] Sans doute celle de la réserve n’était plus assez haute pour eux. » Conclut Laurent Huard.