L'Olympique Lyonnais s’est incliné hier soir à la Meinau au cours d’un match en deux temps. D’abord dominateurs en première mi-temps, les hommes de Laurent Blanc se sont écroulés en seconde mi-temps et ont concédé deux buts sur… les deux seuls tirs cadrés strasbourgeois. Une prestation qui a fortement déplu à un Lyonnais.
Au niveau des statistiques, la domination lyonnaise est presque outrageante puisque les hommes de Laurent Blanc affiche 65% de possession de balle, mais surtout 23 tirs effectués pour 7 cadrés. Dominer n’est pas gagné, tel est l’adage qui conviendrait le mieux avec la performance vue hier et l’espoir d'une fin de match renversante avec la réalisation de Nicolas Tagliafico ne fut que bref.
A la quête d'un déclic impalpable ?
Peut-être encore pire que la défaite, la sortie sur blessure d’Alexandre Lacazette n’a fait qu’accroître le désespoir des supporters lyonnais. D’autant plus qu’elle vient s’ajouter à la sortie prématurée de Clinton Mata très rapidement out pour une douleur derrière la cuisse. Si l’OL a vu de nombreuses occasions faire l’objet de potentiels litiges arbitraux, comme le coup de tête subi par Maxence Caqueret dans la surface du Racing ou la chute de Bradley Barcola en début de rencontre, Rayan Cherki n’a pas critiqué les choix arbitraux. Reconverti, une énième fois, ailier gauche par Laurent Blanc, l’international espoir est revenu sur la prestation des siens avec des mots très amers : « Il y a énormément, énormément de déception. On en a marre ! Je tiens à dire que ce n’est ni la faute du staff ou du coach, mais c’est nous sur le terrain. Il y a toujours un détail qui fait qu’on ne gagne pas les matchs. Il y a la colère, la déception… Elle est immense. ». Une manière de défendre son coach particulièrement critiqué par les supporters lyonnais pour ses attitudes désinvoltes et ses ajustements en cours de match toujours aussi controversés. La frustration de Rayan Cherki qui a explosé au micro de Prime Video est surtout sur un point important et récurrent : « L’état d’esprit était là, bien au contraire, on voulait bien commencer la saison. Mais il manque toujours ce truc pour plier le match. Les adversaires plient les matchs contre nous en cinq minutes. Il va falloir vite changer cela. On est l’OL, on se doit d’être en haut. Il va falloir continuer comme cela et être solide défensivement ».
Un réalisme qui fuit l’OL en même temps qu’une fébrilité défensive criante tant une déconnexion semble pouvoir survenir à tout moment et coûter le match aux joueurs rhodaniens. Face à Montpellier le week-end prochain, Laurent Blanc devra trouver la recette du succès sous peine d’être placé très rapidement sur un siège éjectable au vu de l’impatience de John Textor concernant un entraîneur qu’il n’a pas choisi. A suivre…