OM : Une justification qui ne passe pas auprès des supporters !

L’Olympique de Marseille a vécu une semaine quelque peu traumatisante. D’abord éliminé des tours préliminaires de la Ligue des Champions suite à des décisions arbitrales douteuses et un raté de Mattéo Guendouzi lors de la séance de tir au but, l’OM a été ensuite accroché par Metz au terme d’un match dingue…

Illustration : "OM : Une justification qui ne passe pas auprès des supporters ! "
© Site officiel OM

La domination outrageante des Phocéens en première mi-temps laissait peu place au doute et grâce à l’ouverture du score d’Emran Soglo, la réaction attendue par les supporters étaient bien là. C’était avant qu’une véritable poisse ne s'abatte sur les Marseillais avec un but étrangement refusé par la VAR, une frappe détournée qui laisse toute la défense impuissante ou encore une boulette de Pau Lopez. Autant d'ingrédients qui ont passablement écoeurés les supporters mais un en particulier fait jaser.

Remuer le couteau dans la plaie...

En effet, l’élément déclencheur des péripéties négatives de l’OM en seconde mi-temps se révèle être le but de Valentin Rongier, sur un magnifique travail au préalable de Pierre-Emerick Aubameyang. À la surprise générale, Jérôme Brisard ne siffle pas immédiatement le coup d’envoi après les célébrations, mais est appelé pour consulter la VAR. Au début de l’action un doute subsiste si oui ou non Ismaïla Sarr commet une faute lors de la récupération du ballon menant au but. Sur les angles fournis par Prime Video très difficile de se faire un avis tranché tant aucun contact flagrant et qui mérite une faute ne transparaît, et donc pas d’erreur manifeste, mais au final l’arbitre siffla finalement coup franc pour les Grenats ! Dans les colonnes de l’Équipe, Stéphane Lannoy, ancien arbitre devenu le directeur technique délégué à l’arbitrage professionnel a justifié cette décision : « J’ai regardé le match en direct à la télé et, avec les images proposées, je ne voyais pas de situation de faute sur l’instant. Mais, en regardant les caméras utilisées par le VAR, on voit un contact avéré. Les images de la caméra opposée ne sont pas apparues à l’antenne et elles montrent que M. Sarr ne touche jamais le ballon. Non pas avec sa première jambe, mais avec sa seconde jambe d’appui au sol, il vient toucher le pied du Messin au point de le déséquilibrer et de commettre la faute. Cela prouve l’intérêt pour l’assistant vidéo de travailler les différents angles. ». Cette argumentation se tiendrait si l’arbitre central avait regardé ces images, or aucunes d’entre elles ne lui ont été diffusées et celui-ci a tout de même tranché en faveur de ce que relataient ses collègues au sein du camion VAR.

De quoi remettre une pièce dans le juke-box de supporters marseillais jusqu’ici en désaccord avec l’arbitrage sur 3 matchs de la saison sur 4. Il est d’ailleurs assez simple de savoir que Jérôme Brisard a basé sa décision sur les mêmes angles fournis aux téléspectateurs puisque, lors de l’annonce de son verdict, l’on s’aperçoit brièvement sur un plan bien précis que les images sont les mêmes. Un cas d’école où la VAR semble être l’arbitre de la rencontre à contrario de l’arbitre central soit une anomalie majeure tant cette aide est censée aider l’arbitre et non pas lui donner les directives à prendre, encore plus sans lui présenter les preuves de son erreur. À suivre…