PSG : où est le problème ?

Hier soir, le Paris Saint-Germain a vu ses rêves de Ligue des Champions partir en fumée. La faute à des erreurs individuelles et un Karim Benzema imprenable. Mais alors, pourquoi le PSG n’y arrive pas ?

Illustration : "PSG : où est le problème ?"
© Compte Twitter officiel du Paris Saint-Germain

Trois buts en 17 minutes, quelques minutes pour renverser la vapeur et sortir un Réal Madrid de la tombe. Après un match allé inexistant, les hommes de KB9 ont été solides hier soir. Mais si le Réal a été étincelant, c’est un euphémisme de dire que Paris n’a pas été à la hauteur.

Attention, les Parisiens n’ont pas été mauvais. L’ouverture du score de Kyllian Mbappé est belle et les Parisiens avaient deux buts d’avances. Mais les vieux démons ont resurgi. Avec un triplé presque irréel de Karim Benzema, le Français s’est un peu plus propulsé au panthéon du football.

La faute à l’arbitrage ?

Tout commence par une erreur grotesque de Gianluigi Donnarumma. L’italien tarde à lâcher le ballon et un contact presque trop viril de Benzema, qui aurait pu être jugé coupable d’une faute sur l’Italien. Leonardo et tout l’état-major Parisien n’a pas manqué de faire savoir son mécontentement.

Mais n’aurions-nous pas un goût de déjà vu ? Lors du match retour face au FC Barcelone les coéquipiers de Marco Verrati crient au scandale sur le penalty de Suarez. Les deux actions sont bien différentes mais ne sont qu’une action isolée du match. Certes ces deux décisions font basculer le match. Mais dans le cas du Réal Madrid, les Merengues devaient encore marquer deux fois pour espérer se qualifier. Remettre uniquement la faute sur l’arbitrage est une solution de facilité.

De plus Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi et Leornado, auraient été calmés par la police Espagnole, car fou de rage après les arbitres. Cependant, il n’y a aucune preuve que ces accusations soient vraies.

Un vrai problème de fond

Messi, Neymar, Di Maria, Navas, Hakimi. Ces cinq joueurs ont tous gagnés au moins une fois la sainte Ligue des Champions. Pourtant, Neymar était invisible, Messi marqué de près par le milieu madrilène a été muselé par ces derniers. Di Maria et Navas n’ont pas été aligné dans le 11 de départ à la surprise générale. Pour finir Hakimi n’a pas été en valeur hier soir.

Mais alors où réside le cœur du problème ? Ce n’est probablement pas un problème d’égo. Même si la gestion du vestiaire Parisien doit être un casse-tête, mais c’est la même chose pour des vestiaires tels que le Real, Liverpool, Chelsea ou encore Manchester City.

Une structure malsaine

Les mots sont durs, mais Pochettino n’est certainement pas le seul à blâmer au sein de la structure parisienne. Le cas de Leonardo commence à enfler du côté de la capitale. Le directeur sportif est depuis longtemps intrusif dans la politique de Maurico Pochettino et de tous les anciens coachs.

On pense notamment à Thomas Tuchel dans ce cas. Le brésilien impose sa politique de recrutement à l’entraineur. Vu de l’extérieur on a l’impression que l’entraineur n’a pas son mot à dire sur les recrutements du club. La preuve la plus flagrante est le mercato estival de l’année dernière. Seul l’arrivée d’Hakimi représentait un vrai renfort pour l’effectif Parisien. Messi, Donnarumma, Wijnaldum et Ramos sont des erreurs sportives.

Attention, tous les joueurs recrutés étaient excellents à cette période de l’année. Ce recrutement de grande envergure était impressionnant et attirant. Mais force est de constater que seul Messi est devenu un titulaire incontestable.