RC Strasbourg : une déclaration inquiétante après la défaite à Rennes

Rien ne va plus dans le club alsacien. Les défaites s’accumulent, le remplacement de Julien Stéphan ne porte pas ses fruits, et surtout la relégation est de plus en plus menaçante.

Illustration : "RC Strasbourg : une déclaration inquiétante après la défaite à Rennes"
© Site Officiel - RC Strasbourg

Retour raté

D’abord recruteur (du 1er juillet 2008 au 2 décembre 2018) puis entraineur adjoint (du 3 décembre 2018 au 5 mars 2021), Mathieu Le Scornet a connu un long parcours au Stade Rennais. Loyal, il aura tout vécu. Le ventre mou, les épopées européennes, et les matchs pour le maintien dans le haut du tableau. C’est dans la peau d’un entraineur principal qu’il est donc revenu le 1er février au Rhoazon Park. « On ne revient pas dans son club de coeur sans qu’il y ait des émotions, qui peuvent apporter quelque chose ou pas, ou inversement inhiber. Chacun a une motivation différente et emmène son groupe de manière différente. Ce qui est sûr c’est que pour lui ce sera un match particulier », avait analysé Bruno Génésio.

Défaite et frustration

Sauf que rien ne s’est passé comme prévu pour le cerveau alsacien : une défaite cinglante (0-3) et une déclaration remplie de frustration. Son auteur ? Frédéric Guilbert : « C’est une nouvelle contre-performance, on n’y était pas, que ce soit offensivement ou défensivement. Ce n’est pas facile de me présenter face à la presse car on répète toujours les mêmes choses. Je n’ai pas grand-chose à dire. Il n’y a pas de point, pas de victoire, je suis inquiet. On a beau dire qu’il reste des matchs, aujourd’hui avec les prestations que l’on produit, c’est normal de l’être. Les supporters ont le droit d’être inquiets ! On a discuté avec eux après le match, ils nous ont dit de rester ensemble. Mon avis personnel c’est que s’ils doivent nous défoncer, qu’ils le fassent, c’est sincère. Cela ne fera peut-être pas de mal. On doit parler et se dire les choses. Quand on joue le maintien, l’aspect le plus important c’est la combativité, aujourd’hui, on ne l’a pas eu et moi le premier ! »