SCO Angers : le Top 5 des transferts les plus marquants

Avec plus de 30 saisons passées en première division, Angers est un incontournable du championnat. S’il a vu passer d’immenses joueurs, comme un certain Raymond Kopa formé au SCO, d’autres ont marqué l’histoire du club par leurs transferts et passages réussis. Voici un Top 5 des transferts les plus marquants de l’histoire du SCO d’Angers.

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© Site officiel de l'Angers SCO

5 – Flavien Tait

Recruté pour 300 000€ à Châteauroux en 2016, le milieu français va rapporter 30 fois plus au SCO ! Lors de sa première saison, il ne joue que 11 matchs et inscrit 2 buts pour autant de passes décisives en Ligue 1, pour une 12e place d’Angers en 2017. La saison suivante sera meilleure (4 buts pour 3 passes décisives dans l’élite en 31 matchs), avant une troisième et dernière saison très bonne sur le plan personnel. Avec 5 buts et 9 passes décisives en 36 rencontres, il termine notamment dans le top 10 des meilleurs passeurs.

À l’issue de trois ans de haut niveau au SCO (87 rencontres pour 11 buts et 17 passes décisives), il sera vendu pour 9 millions d’euros à Rennes, soit 30 fois le prix de son achat en 2016.

4 – Jeff Reine-Adélaïde

Arrivé en provenance de l’équipe Espoir d’Arsenal en 2018, contre seulement 1,6 millions d’euros, le milieu de terrain va marquer l’histoire du club, mais pas sur le terrain. Déjà prêté au club en janvier 2018, il n’avait pas été décisif en 10 rencontres dans l’élite. Meneur de jeu très polyvalent, pouvant jouer sur l’aile, ou en pointe, il va être décisif à 6 reprises en 35 rencontres de championnat lors de l’exercice 2018-2019 (3 buts et autant de passes décisives). La saison suivante, il ne jouera qu’un match avec le SCO.

Buteur et passeur décisif face à Bordeaux lors de la première journée (victoire 3-1), il va ensuite s’envoler pour Lyon, contre 25 millions d’euros ! Il s’agit encore aujourd’hui de la plus grosse vente de l’histoire d’Angers.

3 – Karl Toko Ekambi

Recruté à Sochaux à l’été 2016 contre 1 million d’euros, l’ailier camerounais ne disputera que deux saisons avec le SCO, mais va marquer les esprits. Avec 31 rencontres à son actif en 2016-2017, il va inscrire 7 buts et délivrer 5 passes décisives. Une belle forme qu’il va confirmer beaucoup plus lors de l’exercice suivant : 17 buts et 6 passes décisives en 37 rencontres, faisant de lui le 9e meilleur buteur de l’élite en 2017-2018.

Ses performances taperont dans l’œil de plusieurs clubs européens et notamment Villarreal. Le club espagnol mettra 18 millions d’euros sur la table, pour l’international camerounais (50 sélections 12 buts) qui en 75 matchs TCC avec le SCO compte 25 buts et 11 passes décisives. Sur l’ensemble de son passage, il aura été décisif une fois tous les deux matchs.

2 – Christophe Lagrange

Lui n’est pas un joueur du XXIe siècle. Transféré de Lens en 1988, il va passer 6 ans au club. Sur ces 6 saisons, il n’en passera qu’une seule dans l’élite. Cependant, il va énormément marquer, à la fois l’histoire du club mais également sur le terrain. S’il ne marque que 6 buts en D2 lors de sa première saison, l’attaquant en inscrira 19 en 33 rencontres en 1989-1990, puis le même total la saison suivante, avant de régresser et de n’en marquer que 12 en 1991-1992.

Avec à nouveau 19 buts lors de la saison 1992-1993, il permet au SCO, premier de son groupe, d’accéder à l’élite pour la première fois depuis 12 ans. Sa dernière saison avec Angers sera marquée d’une triste fin, avec une 20e place de D1 synonyme de descente. Il inscrira cependant 12 buts en 37 rencontres de championnat. Il comptabilise 125 buts en 6 saisons avec le SCO toutes compétitions confondues, et en est le meilleur buteur de son histoire. Il est ensuite parti au PSG suite à la descente du club en 1994.

1 – René Gallina

Arrivé du Stade Français en 1965, le gardien de but va être le grand artisan du titre de champion de D2 en 1969. Avant cela, il connaît trois saisons dans l’élite, dont un podium en 1967, avant une triste descente en 1968. Cependant pas le temps de végéter en D2, le SCO va être champion et retourner en D1. Avec seulement 45 buts encaissés Angers va même terminer 2e défense du championnat, en grande partie grâce à René Gallina.

Il va même inscrire un but, lors de l’ultime journée face à Cannes. Surnommé « le Roi René » en référence au prodige Pelé qui a joué à la même époque, il est titularisé avant-centre et marque l’unique but de sa carrière (score final 2-2). Revenu en D1, il va réaliser de bonnes performances avec Angers (4e en 1972, puis 5e lors de sa dernière saison en 1973). En 8 saisons passées au club, il compte 269 rencontres, et un insolite but inscrit.