Les Rouge et Noir ont perdu très gros lors du derby breton de ce dimanche après-midi face aux voisins lorientais (1-2). Les Merlus sont parvenus à réaliser l’un des coups de leur saison au Roazhon Park en exploitant à merveille leurs quelques occasions dans le second acte. Outre la défaite douloureuse, une nouvelle controverse arbitrale fait jaser après la rencontre et irrite les supporters du SRFC.
Le Stade Rennais voyait se présenter face à lui une formidable opportunité de profiter des faux-pas de l’OGC Nice et de l’AS Monaco dans la course à l’Europe. L’occasion est manquée pour Julien Stéphan et ses hommes qui se sont inclinés dans leur enceinte face à des Merlus transfigurés depuis plusieurs journées dans leur quête de maintien dans l’élite. Face à un bloc bas bien en place, les coéquipiers de Benjamin Bourigeaud ont eu la maîtrise du ballon sans parvenir réellement à se montrer dangereux aux abords de la surface lorientaise. Malgré un triste 0 à 0 à la pause, ce sont bien les joueurs de Régis Le Bris qui sont ressortis des vestiaires avec le meilleur état d’esprit. Peu avant l’heure de jeu, c’est Mohamed Bamba qui a bénéficié d’une grossière erreur de Steve Mandanda pour ouvrir le score au tableau d’affichage (59’). En toute fin de rencontre, les Merlus ont enfoncé le clou par l’intermédiaire d’Eli Junior Kroupi (90’). La réduction du score dans la foulée d’Amine Gouiri (90+3’) n’y changera rien, le Stade Rennais s’incline à domicile. Un revers révoltant pour les Bretilliens qui auraient pu bénéficier d’un pénalty en première mi-temps.
L’arbitrage de nouveau pointé du doigt par les Rennais !
Décidément, le SRFC n’a semble-t-il pas été verni lors des dernières journées de Ligue 1 en concédant l’égalisation dans les ultimes minutes de la rencontre face au PSG à cause d’un pénalty très généreux accordé au club de la capitale. Hier après-midi, ce sont les Rouge et Noir qui étaient persuadés de se voir accorder un pénalty en fin de première mi-temps après une main flagrante de Julien Laporte dans sa surface de réparation. Pourtant, Monsieur Bastien ne bronche pas et est conforté dans sa décision par la VAR, le jeu se poursuit. Selon le corps arbitral et selon le règlement, la position du bras d’appui est considérée comme naturelle dans ce genre de cas où le défenseur tacle sur un centre. Sur de multiples ralentis, on s’aperçoit cependant que le bras de Julien Laporte n’est pas en contact avec le sol au moment du contact avec le ballon.
Une décision litigieuse qui a naturellement le mérite d’exaspérer Julien Stéphan qui est revenu sur cette situation en conférence de presse d’après-match : « Je ne sais pas ce que c’est le règlement aujourd’hui. Je n’en sais rien, si c’est sifflé ou plus sifflé. C’est une main qui nous empêche d’avoir une situation sur un centre en retrait avec un joueur libéré. Ça fait deux matchs qu’on n’est pas très heureux là-dessus non plus. »