Après avoir remporté l’une des victoires les plus probantes de leur saison, les Girondins de Bordeaux ont à nouveau sombré face à Bastia. A domicile, le club au scapulaire s’est une nouvelle fois incliné, mettant fin à tout espoir d’améliorations luxuriantes d’ici la fin du mois de mai. Sur le plan financier, cela semble induire bien des catastrophes, malheureusement bien entamées.
Sportivement, un regain d’énergie à ce moment de la saison aurait été semblable à une fontaine de jouvence pour les Girondins de Bordeaux. En effet, après leur victoire acquise contre le Stade Malherbe de Caen le week-end précédent, les supporters espéraient que ce succès soit fondateur d’une belle remontée au classement, au moins symbolique, au cours des prochaines semaines. Au lieu de cela, les hommes de Riera ont replongé. Sur le plan financier, cette nouvelle stagnation en Ligue 2 va mettre le club en plus grande difficulté encore, la situation étant déjà critique.
Une dette effrayante à Bordeaux
La semaine dernière, la rédaction de Score mettait déjà en lumière les récentes révélations autour de la situation financière très inquiétante du club girondin. Depuis, Sud-Ouest a ajouté plusieurs informations concernant l’avenir du club concernant ses finances, et cela a de quoi grandement inquiéter. Pour rappel, le budget des Girondins de Bordeaux s’élève aujourd’hui à 42 millions d’euros. Près de deux fois supérieur aux 22 millions d’euros de budget de l’AJA, actuel leader de Ligue 2, ce chiffre n’est pas une bonne nouvelle. En effet, cela signifie que le club a besoin d’engager au moins une part de ces 42 millions d’euros annuellement pour fonctionner. Aujourd’hui, la dette du club s’élève à près de 50 millions d’euros, induisant de nombreux détails loin du standing d’une telle institution.
A ce jour, plusieurs fournisseurs du club ne sont qu’en partie payés, alors que les Girondins étudient la possibilité d’un nouveau prêt majeur avec insistance. A ce stade, aucun dépôt de bilan n’est envisagé, bien que l’été s’annonce rude sur bien des plans. Dans ces conditions, seule une montée en Ligue 1 pourrait permettre d’entrevoir des améliorations court terme. Sans cet élément sine qua none, le cercle risque de se vouloir vicieux durant les prochains mois.