FC Metz : Ce départ qui fragilise le bilan mercato

Le mercato hivernal du FC Metz était annoncé dense, il a pour le moins, tenu promesse. Dans le sens des départs comme dans celui des arrivées, les pistes ont été nombreuses, et les officialisations sont également arrivées. Au bilan, ce dernier départ enregistré en toute fin de soirée entache-t-il le travail des Messins sur le marché ?

Illustration : "FC Metz : Ce départ qui fragilise le bilan mercato"
© Site officiel FC Metz

Alors que le mercato hivernal a officiellement fermé ses portes dans la nuit de lundi à mardi, le FC Metz ne peut plus se renforcer dans sa quête pour se maintenir. Au 1er février, quatre joueurs sont arrivés de manière à densifier l’effectif de Frédéric Antonetti. En défense, Fali Candé et Jean-Armel Kana-Biyik ont signé. Au milieu de terrain, l’ancien Sévillan Ibrahim Amadou est arrivé libre, tandis qu’en attaque, Louis Mafouta a signé sous la forme d’un prêt avec option d’achat. Au regard des départs consentis, ces arrivées sont-elles de véritables renforts ? Un poste en particulier a été affaibli.

Pas de numéro 10 pour le reste de la saison

À 24 ans, le milieu de terrain offensif Amine Bassi est bel et bien prêté à Barnsley, en Championship, la deuxième division anglaise. Il est le dernier transfert du mercato messin, ayant fermé ses portes quelques heures après le communiqué de son départ. Alors que quatre arrivées sont à signaler, ce départ est également le quatrième sur la liste, posant de nombreuses questions quant à la qualité réelle du mercato des Grenats.

En effet, avant Bassi, Cheick Sabaly a été prêté à Quevilly Rouen alors qu’il évolue au poste d’ailier. De son côté, Lamine Gueye, ailier droit, est lui parti terminer sa saison en prêt au Paris FC, autre club de Ligue 2. Warren Tchimbembé enfin, a mis les voiles en Espagne, dans le club de Mirandes en deuxième division. Dans ces conditions, l’équipe de Frédéric Antonetti se voit certes, grandie par l’arrivée d’un joueur expérimenté comme Amadou, ou d’une pépite en devenir comme Candé, mais n’a pas rempli tous ses objectifs. Parmi les cibles de la direction, le recrutement d’un meneur de jeu, d’un véritable numéro 10, semblait à l’ordre du jour depuis un moment. Si Clément Grenier a d’abord été ciblé, Alexis Claude-Maurice a fait figure de possibilité durant les derniers jours.

Avec le départ d’Amine Bassi, ce poste clé n’a finalement trouvé aucun successeur, et Frédéric Antonetti devra réfléchir à une manière d’animer son équipe d’une autre manière, en espérant être devenu suffisamment solide pour se sauver de la relégation en Ligue 2.