« J’ai compris » déclarait Frédéric Antonetti après la défaite de son équipe face au FC Lorient. Alors que le FC Metz stagne à la dernière place de Ligue 1, et que sa relégation en fin de saison commence à se préciser, le staff, l’équipe première et la direction semblent avoir atteint un point de non-retour. La situation peut-elle encore s’empirer ?
Il y a quelques semaines, Bernard Serin, le président du FC Metz, renouvelait sa confiance envers Frédéric Antonetti. L’homme ayant connu de nombreux clubs en Ligue 1 n’a jusqu’alors jamais connu de descente vers le championnat de Ligue 2, et semble affecté par la tournure que prend cette saison. Face à Lorient, des comportements symptomatiques ont été observés, et les révélations pourraient ne pas tarder à être dévoilées.
Une situation pire que prévue ?
Ces dernières semaines, le peuple supporter des Grenats n’a de cesse de reprocher le manque d’implication de leurs joueurs face à leurs différents adversaires. Défensivement, la discipline n’est pas de mise, et offensivement, le front chargé de se montrer efficace manque cruellement d’automatismes. Cependant, la fracture semble puiser sa source depuis l’extérieur du terrain. Alors que la première période messine laissait entrevoir des bribes d’amélioration dans le jeu, la seconde période s’est compliquée, et Frédéric Antonetti a fait le choix de faire entrer Opa Nguette. Entré à la 73e minute, le joueur d’expérience en Ligue 1 a cédé sa place près d’un quart d’heure plus tard. À cet instant, Nguette s’est montré fou de rage au bord de la pelouse, traduisant un mal plus profond encore.
À l’issue de la rencontre, les termes de Frédéric Antonetti, se limitant à une invective floue : « J’ai compris » a-t-il dit, peut mettre en avant plusieurs observations. Fait-il référence à l’arbitrage ayant refusé un but à son équipe après consultation de l’assistance vidéo ? Fait-il justement référence à l’implication de ses joueurs qu’il jugerait trop limitée pour parvenir à travailler ? Le principal intéressé n’a pas souhaité développer, mais il semblerait que certaines personnalités proches du club en savent plus. Ancien responsable de la communication d’Angers SCO, le bien informé Mohamed Toubache-Ter a affirmé préférer vouloir taire des raisons de cet accrochage entre joueur et coach tant elles sont graves selon lui. Est-ce là le début d’une fracture profonde au sein-même du vestiaire ?