À la Meinau, la seconde période a réservé un tout autre scénario que celui de la première. Alors que l’arbitre avait presque semblé trop laxiste vis-à-vis des 22 acteurs de la rencontre, auteurs de fautes parfois appuyées, l’homme au sifflet s’est voulu beaucoup plus intransigeant dans la seconde partie du match. Au détriment des Lensois, ses décisions étaient-elles justes ?
C’est un véritable coup de tonnerre qui s’est abattu sur les têtes des Sang et Or en seconde période. En première mi-temps, la question portait sur le caractère laxiste d’un arbitre ayant potentiellement oublié deux tirs au but. En seconde, Monsieur Letexier a semble-t-il voulu compenser ses décisions, et le sort s’est acharné sur le RC Lens. Strasbourg aurait pu en profiter davantage, mais le vent a bel et bien tourné en faveur des Alsaciens.
Deux tirs au but consécutifs, une décision difficile ?
La première des deux situations difficiles à digérer pour les Lensois n’a pas tardé. Quelques minutes après le retour des vestiaires, les Sang et Or ont vu Frankowski commettre une faute de main dans la surface. Alors qu’il taclait, le ballon a touché son bras sans même que le joueur ne le voit, dos à l’action à cet instant. L’arbitre n’a pas hésité à siffler pénalty, permettant à Ludovic Ajorque d’ouvrir le score dans ce match. Quelques instants plus tard, une sortie hasardeuse de Leca a offert un second pénalty aux Strasbourgeois. Cette fois, Kévin Gameiro s’en est chargé, mais l’ancien de Séville et de l’Atlético de Madrid a manqué son face-à-face.
Grâce à ces deux opportunités, les deux grands tournants de la partie, le Racing Club de Strasbourg s’impose face à Lens, alors que les hommes de Franck Haise vont certainement nourrir des regrets. 4e Strasbourg parvient à passer devant Nice après 30 journées, tandis que Lens stagne à la 8e place. L’affaire de ces deux tirs au but pourrait s’avérer cruciale au regard du peu de matchs qu’il reste à disputer dans la course à l’Europe.