Le feuilleton aura agité les côtes du Morbihan tout l’hiver. Voilà qu’un terme y a été posé, Nice ayant officialisé l’arrivé de Terem Moffi sur la côte d’Azur. Si l’effectif lorientais risque de souffrir l’absence de son meilleur buteur, auteur de 13 buts lors de la première partie du championnat, le départ du nigérian solde une très bonne opération financière pour les Merlus.
Recruté 8 millions d’euros en 2020, l’attaquant en provenance de Belgique quitte la Bretagne pour un montant de 25 millions d’euros, auquel s’ajoute un bonus de 5 millions et une commission de 25 % en cas de revente du joueur.
Si la loyauté du joueur a été apprécié des dirigeants britanniques de l’OGC Nice, l’investissement réalisé par les propriétaires d’Ineos manifeste la valeur de l’intérêt porté au numéro 9.
Après avoir déboursé 2, 5 millions d’euros 6 mois de prêt payant, assorti d’une obligation d’achat de 22, 5 millions d’euros, la direction niçoise confirme l’ambition d’un projet, dont Moffi est devenu le principal ambassadeur.
De l’autre côté, Lorient, parmi les clubs de Ligue 1 les plus actifs lors de ce mercato, avait déjà trouvé un remplaçant à Moffi, avant même que le départ de ce denier ne soit conclu.
Débarqué de l’OM pour 7 millions d’euros, Bemba Dieng aura la lourde tâche de remplacer le néo-niçois à la pointe de l’attaque lorientaise.Il aura toutefois l’esprit tranquille, conscient que cette valse offensive est avant tout une très bonne affaire pour le club de Loïc Féry.