La défaite est douloureuse pour les Marseillais en ce lundi 1er avril. Dominateurs durant le premier quart d’heure, les hommes de Jean-Louis Gasset ont démontré leur capacité à trouver les ressources pour faire face au PSG, et ce malgré les nombreuses absences ayant jonché leur semaine de préparation. Face au rival parisien, une tendance inquiétante s’est à nouveau confirmée, et cela a de quoi faire réfléchir au regard des changements successifs de coachs vécus cette saison.
Malgré le score final sans appel, les joueurs de l’OM auront fourni un match ayant permis aux supporters d’y croire. Après avoir réussi à égaliser avant que l’arbitre n’annule cette réalisation de Jordan Veretout, les Phocéens croyaient sans doute pouvoir faire vaciller le PSG, et ainsi conserver cette série d’invincibilité à domicile. Malheureusement, à onze contre dix, les Marseillais n’ont pas réussi à faire douter les troupes de Luis Enrique.
Jouer en supériorité numérique, un avantage qui n’en est pas un
Les supporters olympiens commencent à être habitués, las, de cette tendance paradoxale. En effet, une fois de plus, l’OM a perdu alors même qu’ils se trouvaient en supériorité numérique depuis la fin de la première période. Cette saison, mise à part cette victoire 3-0 acquise contre le HAC, les Marseillais ne sont pas parvenus à l’emporter en supériorité numérique six fois sur sept. Contre Metz, deux fois, contre Nantes, mais également contre Monaco, les rencontres s’étaient soldées sur des matchs nuls. Contre Brest, et désormais contre Paris, ce sont des défaites qui ont attendu les partenaires de Pau Lopez.
Incapables de tirer profit de cette situation pourtant rare, les joueurs de l’OM peinent à expliquer ce phénomène. Solidaires, les Parisiens ont même semblé plus investis, plus appliqués, au retour des vestiaires à dix. Débordés face à cette réorganisation tactique, les joueurs de Gasset n’ont pas pu profiter des défaites de Rennes, Lens, et Nice, et devront à nouveau se remettre la tête à l’endroit pour affronter Lille ce week-end.