Prêté au SC Bastia à la mi saison, le latéral gauche Julien Boyer n’a pas eu beaucoup de temps de jeu, et n’a pas su être convaincant. De retour de prêt à Clermont, où il est en fin de contrat, son avenir est toutefois indécis.
Recruté à Quevilly Rouen Métropole à l’été 2020, Julien Boyer n’a disputé que deux matchs officiel avec le Clermont Foot. Prêté en novembre de la même année à Bourg-en-Bresse, en National, il délivrera deux passes décisives en 8 rencontres de championnat. Mais pas de quoi lui faire confiance la saison passée, puisqu’il a certes été dans le groupe clermontois à 12 reprises, dont 10 en championnat pour aucune entrée en jeu. Il n’a joué que 37 minutes, lors de deux matchs en Coupe de France lorsqu’il est entré en jeu, à Avignon (0-4), puis contre Bastia (défaite 2-0).
Par un surprenant coup du destin, il se trouve que le SC Bastia sera son dernier adversaire de la saison avec Clermont, puisqu’il rejoindra les Corses en prêt le 21 janvier dernier.
10 apparitions en 4 mois
Mais à Bastia, celà ne va pas aller mieux pour autant. Il fait ses débuts en entrant en jeu à 20 minutes de la fin en ¼ de finale face au futur vainqueur Nantes (défaite 2-0) et va par la suite disputer quelques matchs de championnat. Sur les 17 rencontres de Ligue 2 qu’il restait à disputer, il ne va en jouer que 9. Julien Boyer connaît sa première titularisation au Havre (victoire 2-4), avant d’en enchainer deux autres contre Dijon (0-0), et à Caen (défaite 2-1).
Par la suite, il sera titulaire lors de seulement 4 des 12 dernières rencontres de Ligue 2, pour seulement 2 entrées en jeu. Pas vraiment convaincant, il sera même hors du groupe à 4 reprises sur les 17 matchs de championnat qu’il aurait pu disputer.
Un avenir flou
De retour de prêt à Clermont, il ne sait pas encore où il évoluera la saison prochaine. Il est en fin de contrat avec le club auvergnat, qui pourrait peut-être lui faire confiance et le prolonger, après le départ du latéral gauche Vital Nsimba.