OM : Une principale crainte légitime après le tirage au sort ?

L’Olympique de Marseille reste sur une semaine passée ô combien agitée. Entre une défaite contraignante face au KAS Eupen, l’arrivée de Pierre-Emerick Aubameyang et l’annonce surprise du départ de Dimitri Payet, les supporters phocéens ont passé une semaine particulière. Aujourd’hui, une nouvelle redémarre avec une annonce cruciale.

Illustration : "OM : Une principale crainte légitime après le tirage au sort ?"
© Site officiel OM

En effet, depuis juin, l’entièreté du Vieux-Port attend de connaître le fameux adversaire des Olympiens pour le barrage de Ligue des Champions. Grâce à son passé glorieux, l’OM est tête de série et son adversaire sera soit le club serbe de Backa Topola, les Autrichiens de Sturm Graz ou les vainqueurs des affrontements Genk-Servette et Dnipro-Panathinaïkos. Avec son recrutement, la pression n’est qu’accrue sur l’OM qui se doit de passer ce 3ème tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Une inquiétude majeure à surveiller...


Après un tirage au sort dont les minutes parurent être des heures, l’Olympique de Marseille devra encore patienter pour connaître l’identité claire de son futur adversaire. En effet, les Phocéens vont hériter du vainqueur entre le Dnipro, club ukrainien qui avait su se hisser en finale de Ligue Europa en 2015, et le fameux Panathinaïkos qui est largement favori. Dès demain, les deux équipes s’affronteront lors du match aller pour prendre une option concernant l’accession au 3ème tour préliminaire. Si l’OM aurait pu connaître un tirage plus simple, une potentielle rencontre avec Genk est évitée et les Belges faisaient office d’épouvantail à absolument contourner. Le Stade Vélodrome accueillera le match retour tant attendu qui aura lieu le 15 août et, en cas de qualification du Panathinaïkos, les craintes de débordement pourraient être légitimes puisque lors des dernières saisons, les rencontres gréco-marseillaises ont débouché sur pléthores de heurts. En excellentes relations avec les supporters de l’AEK Athènes, les supporters de l’Olympiakos ou encore du Paok Salonique ne s'étaient pas privés pour saccager le parcage phocéen en arrachant les sièges et les jetant sur les supporters marseillais en même temps que des fumigènes. Aussi faut-il se rappeler que l’OM avait été sanctionné d’un match à huis clos lors de la dernière phase de poule de Ligue des Champions à la suite d'événements particulièrement violents entre supporters phocéens et francfortois qui avaient contraint les supporters de l’OM à ne pas pouvoir assister à la victoire des hommes d’Igor Tudor face au Sporting Portugal…

Pour l’heure, l’OM n’a jamais rencontré la route du Panathinaïkos ou du SC Dnipro-1, créé en 2019 après la banqueroute de son club originel, donc dur de se baser sur un historique plus ou moins récent. Favoris, les Olympiens auront besoin d’un Vélodrome en ébullition le 15 août, mais gare à ne pas trop s’emporter face à des supporters du Panathinaïkos réputé pour leur proximité avec l'extrême droite la plus radicale et dont la venue pourrait être contestée par la direction olympienne sous ordre du préfet. En tout cas, seul le club grec présente des joueurs connus et établis au sein de son effectif comme Tonny Vilhena, Filip ?uri?i?, Tin Jedvaj et, surtout, le Brésilien Bernard. Quatre joueurs très prometteurs qui n’ont jamais réussi à exploiter leur talent intrinsèque. Le club reconnu en France pour avoir accueilli Djibril Cissé ne sera pas simple à éliminer, faut-il encore que celui-ci échappe au piège ukrainien. À suivre…