Les affaires extra-sportives de Waldemar Kita resurgissent. Ainsi, le président du FC Nantes aurait été mis en examen en toute discrétion en juillet 2022 dans notamment une affaire de fraude fiscale aggravée.
Waldemar Kita n’en a pas encore fini avec la justice. Depuis quelques années, le président du FC Nantes fait l’objet de plusieurs accusations dans des affaires diverses et variées. En septembre 2023, c’est le club nantais qui a été mis en examen dans le cadre de poursuites judiciaires quant à de nombreuses irrégularités commises par des agents de joueurs étroitement liés au FC Nantes suite à plusieurs transferts suspects. Waldemar Kita est d'ailleurs lui-même soupçonné dans une affaire de fraude fiscale. Une nouvelle information a d’ailleurs fuité concernant cette affaire.
Waldemar Kita mis en examen en 2022
En effet, Waldemar Kita et son épouse aurait été mis en examen en juillet 2022, il y a deux ans, en toute discrétion, pour des chefs d’accusation de fraude fiscale, fraude fiscale aggravée, blanchiment aggravé de fraude fiscale et de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée, selon les informations d’Actu Nantes. Des indiscrétions confirmées par une dépêche AFP. Cette mise en examen est intervenue plusieurs années après le début d’une enquête préliminaire par le parquet national financier. L’enquête se basait sur un article paru dans Le Monde, sur les Panama Papers, où le nom de Waldemar Kita apparaissait. L’instruction serait d’ailleurs aujourd’hui toujours en cours.
En 2020, plusieurs médias révélaient en publiant un document judiciaire que Waldemar Kita était soupçonné d’avoir lésé le fisc français de 14,8 millions d’euros, seulement avec l’impôt sur la fortune (ISF). Il aurait d’ailleurs touché au moins 70 millions d’euros au Luxembourg entre 2010 et 2019 auquel il n’a payé aucun impôt en France, comme le résident fiscal était en Belgique. Ainsi, le président du FC Nantes n’a pas fini d’entendre parler de la justice française. Dans une situation sportive compliquée, avec une position de barragiste en Ligue 1, les hommes d’Antoine Kombouaré se seraient bien passés d’entendre encore le nom de leur président dans la presse. Le tout pour des affaires extra-sportives.