MHSC : Une décision défavorable prise avant le déplacement à Marseille

14e ex æquo avec le barragiste, le MHSC doit, après le succès du week-end dernier, distancer les équipes du bas du classement. Attendus au Stade Vélodrome pour clôturer la 23e journée de Ligue 1, les Montpelliérains s’attendaient à une belle ambiance dans les tribunes. Une décision administrative est toutefois venue mettre fin aux espoirs des Orange et Bleu.

Illustration : "MHSC : Une décision défavorable prise avant le déplacement à Marseille"
© Montpellier HSC X

Mal engagées en championnat, les deux équipes de Ligue 1 ont désespérément besoin des trois points. Si la rencontre entre le MHSC et l’OM promet de belles surprises, Michel Der Zakarian avait déclaré, en conférence de presse : « On espère étouffer la grosse ambiance. J’espère que le stade ne sera pas en feu, ça voudra dire qu’on aura fait un grand match ». Alors que le peuple Bleu et Blanc devrait se déplacer en nombre pour supporter son équipe, les Orange et Bleu n’auront pas cette chance.

Les supporters montpelliérains interdits de déplacement à Marseille

Alors que les interdictions de déplacement s’enchaînent en Ligue 1, le MHSC n’échappe pas à la règle. Habituellement prononcée par les préfectures, l’interdiction de déplacement des supporters du MHSC a été annoncée par le ministre de l’Intérieur. Publié au Journal Officiel, l’arrêté justifie cette mesure de la manière suivante : « Il existe un risque réel et sérieux d’affrontement entre les supporters des deux clubs, alors que les forces de l’ordre sont fortement mobilisées pour faire face à la menace terroriste ».

L'arrêté rappelle d’ailleurs que les "déplacements du club Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) sont fréquemment sources de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe, manifesté de façon récurrente aux abords des stades et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporteurs que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de projectiles ou fumigènes".