OGC Nice : De grandes conséquences attendues après l’élimination ?

Après un début de saison tonitruant où l’OGC Nice a longtemps été en tête de la Ligue 1, l’année 2024 se déroule dans une tout autre forme. En difficulté en championnat, les Aiglons se déplaçaient hier soir au Parc des Princes pour les quarts de finale de la Coupe de France. Après cette rencontre, d’énormes conséquences pourraient être attendues.

Illustration : "OGC Nice : De grandes conséquences attendues après l’élimination ?"
© Twitter officiel OGC Nice

Ils incarnaient la belle surprise de ce début de saison, aux côtés de Brest.

Mais depuis plusieurs semaines, le rêve vire au cauchemar, avec une terrible série de 5 défaites et 1 match nul lors des 6 derniers matchs toutes compétitions confondues, avec notamment une élimination hier soir face au PSG.

Une défaite qui pourrait tout remettre en question.

Une belle saison qui se complique

En effet, à la vue de la forme de l’OGC Nice, le poste de Francesco Farioli pourrait très sérieusement être remis en question.

Si le technicien italien avait permis à son équipe de superbement entamer la saison, avec une invincibilité qui avait été établi lors des 13 premières journées, où Nice s’est même imposé 8 fois. Depuis le début du mois de février, ça se complique.

Les Aiglons n’ont plus remporté le moindre match de Ligue 1 depuis le 27 janvier dernier, à domicile face à Metz, aujourd’hui 17ème.

Longtemps installé sur le podium, l’OGC Nice est désormais 6ème, avec un seul point d’avance sur l’Olympique de Marseille de Jean-Louis Gasset, en très grande forme. Mais également avec la menace du Stade Rennais, du Stade de Reims ou même de l’Olympique Lyonnais, qui se rapprochent journée après journée.

Malgré l’élimination face au Paris-Saint-Germain, Francesco Farioli s’est voulu optimiste quant à la rencontre des siens : « Il y a eu deux parties dans ce match. D'abord les vingt premières minutes, où nous avons eu du mal face à la qualité et la mobilité du PSG, puis nous avons retrouvé du courage. Les 70 dernières minutes étaient bien meilleures, il aurait pu y avoir 4-4, il y a eu tellement d'occasions. Nous avons pu construire, nous avons récupéré le ballon plus haut. C'était un bon match pour le foot français. Nous sommes fiers de notre match. Paris a fait un match comme lorsque nous sommes venus ici en septembre dernier. Leur qualité de passes, leur mobilité nous ont fait souffrir. Il faut accepter le score. Bravo au PSG et à Luis Enrique. »

Néanmoins l’Italien devra trouver les mots et les ressources pour remobiliser un groupe en méforme, en commençant par un déplacement compliqué qui se profile à Lens ce samedi soir, pour ne pas voir son aventure chez les Aiglons s’arrêter plus tôt que prévu.

Dans une saison où les supporters niçois en attendent beaucoup, dont notamment une qualification européenne.