Le match de clôture de la 35ème journée de Ligue 1 est un choc des extrêmes entre un Olympique de Marseille qui doit à tout prix l’emporter pour recoller à 2 points du RC Lens et le SCO qui est d'ores et déjà en Ligue 2 et tente de finir la saison de la meilleure des manières.
Pour cette rencontre, comme il était attendu, Igor Tudor a décidé de titulariser Dimitri Payet. Si de nombreux supporters craignent une annonce d’un tout dernier match au Vélodrome pour le maître à jouer olympien au vu d’une lourde sanction qui devrait tomber pour la claque infligée à l’encontre de Yannick Cahuzac lors du déplacement à Lens.
Une perméabilité trop importante
Pour cette rencontre, beaucoup envisageaient deux scénarios envisageables pour l’OM : une démonstration phocéenne ou bien une désillusion totale. En tout cas, le début de match a mis en avant la détermination marseillaise incarnée par les deux soutiens d’Alexis Sanchez, à savoir Dimitri Payet et Cengiz Under qui n’ont eu cesse de provoquer et de solliciter la défense angevine. Pour autant, à de multiples reprises, les Phocéens ont buté sur Paul Bernardoni et n’ont jamais su concrétiser leurs temps forts. Une tare qui est devenue au fil des matchs à domicile et qui, comme trop souvent, a mené à l’ouverture du score adverse via un contre supersonique magnifiquement orchestré par le trio Himad Abdelli, Ibrahima Niane et Abdallah Sima qui après une course de 40 mètres à pleine vitesse a nettoyé la lucarne de Pau Lopez qui n’a pu qu constater les dégâts. Ainsi, avant la demi-heure de jeu, les hommes d’Igor Tudor ont été punis de leur marquage individuel et de leur bloc défensif beaucoup trop haut puisqu’Abdallah Sima a pu partir dans la profondeur de son propre camp sans avoir à craindre une quelconque position de hors-jeu. Pire encore, ce but vient mettre en lumière les défauts défensifs phocéens à domicile puisque l’OM n'a réalisé qu'un seul clean sheet lors de ses 15 derniers matchs au stade Vélodrome et cela était en novembre 2022 face à l'Olympique Lyonnais…
Fort heureusement pour Pablo Longoria et ses joueurs, Alexis Sanchez a encore prouvé qu’il était indispensable puisqu’il est auteur du but égalisateur seulement 6 minutes plus tard sur un très bon service de Jonathan Clauss. En quelques minutes, le Vélodrome, qui n’a jamais cessé de chanter et de soutenir pendant ce lapse de temps, a repris espoir et attend bien voir leur équipe être plus réaliste qu’en première période sous l’élan d’un Dimitri Payet en jambes. À suivre…