La saison du Téfécé est bien loin d’être similaire à la précédente. Carles Martinez et ses troupes sont au bord du gouffre en Ligue 1 malgré la qualification qui se profile en Ligue Europa. La crise guette l’institution toulousaine après la nouvelle contre-performance face au FC Lorient ce week-end.
Si l’épopée en Ligue Europa est pour l’instant un franc succès cette saison, on ne peut évidemment pas en dire autant des performances des Violets en Ligue 1. Les Toulousains n’ont plus gagné en championnat depuis 7 journées et s’enfoncent inexorablement dans les bas-fonds du classement, aux portes de la zone de relégation. Les coéquipiers de Stijn Spierings s’essoufflent et n’ont pas su faire le plein de points quand il le fallait. Désormais, un calendrier particulièrement délicat attend le Téfécé dans les prochaines semaines. Après un déplacement périlleux à Lyon ce week-end, les Toulousains recevront Rennes puis Monaco avant de se déplacer au Parc des Princes pour y affronter l’ogre parisien. Autant dire que le défi est de taille pour Carles Martinez dont les jours sont sûrement déjà comptés sur le banc de touche toulousain si d’aventure une révolte ne voit pas rapidement le jour.
La crise à la porte du Toulouse FC !
Ca chauffe en interne du côté de Toulouse après la désillusion face aux Merlus. À tel point que Damien Comolli a tapé du poing sur la table dans le vestiaire des joueurs pour sonner la révolte. La tension est à son comble en Haute-Garonne et Carles Martinez n’est pas exempt de tout reproche de par ses décisions particulièrement controversées. Celle qui a principalement mis le feu aux poudres est de ne pas avoir titularisé Thijs Dallinga à la pointe de l’attaque toulousaine malgré une entrée en jeu du principal intéressé véritablement flamboyante.
Le technicien espagnol de cette formation toulousaine pourrait bientôt être sur la sellette en cas de contre-performances dans les prochaines semaines. Espérons que la colère du président toulousain résonnera dans les esprits du staff et des joueurs pour repartir de l’avant dès le déplacement à Lyon sous peine de traverser un mois de décembre particulièrement dévastateur.