Toulouse : Un chiffre fou observé après le match contre Liverpool

Au bout du bout, les Toulousains sont venus à bout de Reds dominateurs. Durant la rencontre, les supporters ont dû passer par toutes les émotions.

Illustration : "Toulouse : Un chiffre fou observé après le match contre Liverpool "
© Twitter officiel du Toulouse FC

Il était plus qu’attendu. Après la démonstration à Andfield, il fallait relever la tête et prouver que la Ville Rose pouvait elle aussi réussir à créer l’exploit. Avant la rencontre, l’entraîneur de Liverpool, Jurgen Klopp avait témoigné tout son respect pour son adversaire du jour. Des paroles prophétiques à qui le dénouement du match a donné raison.

En première mi-temps pourtant, rien ne semblait présager le scénario complètement fou qui s’allait s’écrire lors de la seconde. Comme attendu, les Reds sont bien entrés dans leur match et multiplient les offensives. Néanmoins, les Violets demeurent soudés et le bloc tient bon même si cela se fait dans la douleur. En témoigne le premier carton jaune du match reçu par Niklas Schmidt, dès la 11ème minute.

Si Toulouse souffre, jamais il ne cède et juste avant la pause, c’est même l’inespéré qui se produit : sur une pression contre Kóstas Tsimíkas, Aron Dønnum parvient après un léger décalage, à trouver le chemin du filet. Contre vents et marées, Toulouse vient de passer devant au score, mais il faut encore tenir 45 minutes de plus.

La défense souffre, mais ne se rend pas

Premier fait de jeu marquant de la seconde période : Mohamed Salah remplace Ben Doak dès l’entame de celle-ci. L’Égyptien sera le grand responsable d’une grosse frayeur toulousaine. Pour l’heure, les Violets semblent bien décidés à moins subir et passent à l’attaque. À la 51ème, le Stadium pense exulter grâce à un but de Thijs Dallinga. Malheureusement, le but est refusé pour une faute de celui-ci sur Joël Matip. Ce ne sera que partie remise.

Quelques minutes plus tard, le Néerlandais remet le couvert mais cette fois la VAR ne vient pas s’en mêler. Le break est fait et Liverpool semble être dans le dur. Pourtant à peine 10 minutes plus tard, la VAR vient une nouvelle fois jouer les trouble-fête : alors qu’Aron Dønnum pense avoir fait le plus difficile en marquant, celle-ci refuse à nouveau un but pour les Toulousains en raison d'un hors-jeu. Malgré tout, avant la 70ème, Toulouse a déjà marqué 4 buts aux Reds, un exploit que peu d’équipe peuvent se vanter d’avoir réalisé. Et malgré les deux refus, la performance reste belle.

La suite de la rencontre sera particulièrement rocambolesque, la marque de fabrique des coupes d’Europe. Après avoir réduit le score à la 74ème minute, Liverpool revient à une unité de Toulouse à la 89ème (entre temps, les Toulousains ont inscrit leur troisième but à la 76ème NDLR). La fin de match va alors devenir particulièrement étouffante. Les coups s’abattent sur la défense toulousaine qui plie, mais ne rompt pas. Pour ne rien arranger, le match se voit augmenter d’une douzaine de minutes faisant redouter une égalisation en toute fin de partie.

C’est précisément ce qu’il va se passer à la 99ème. Mohamed Salah réduit l’écart et ramène les Reds à égalité, mais cette fois la VAR sera française. Le but de l’Égyptien est refusé en raison d’une main d’Alexis Mac Allister. Cela sera le dernier gros rebondissement du match. Dans un Stadium en délire, les Violets peuvent exulter, l’exploit est là. En tout et pour tout, la VAR aura annulé pas moins de 4 buts (sur 5 au final). Et malgré l’écrasante domination de Liverpool, surtout en fin de match (71-29 de possession), qu’importe l’essentiel est là : à la fin du coup d’envoi, c’est Toulouse qui touche.