Ce dimanche après-midi, le LOSC fêtait le retour de son héros Eden Hazard sur ses terres. La journée était espérée parfaite du côté de Lille, mais les Rennais étaient bien partis pour gâcher la fête grâce à une victoire se dessinant clairement à l’extérieur. Incapables de tenir le score en leur faveur, les Rouge et Noir sont déçus ce lundi, et pointent du doigt les choix du coach.
A la fin de la première période, peu nombreux étaient ceux à être capables de prédire le scénario de la seconde période. Malheureusement habitués à vivre des fins de matchs parfois cataclysmiques sur le plan du scénario, les joueurs du Stade Rennais n’ont pas réussi à l’emporter malgré leur confortable avance au tableau d’affichage. Les raisons sont sûrement nombreuses, mais certains choix de Julien Stéphan cristallisent les crispations.
Des changements tardifs, des joueurs hors de forme
Un but dès la première minute, et un autre à la 20e minute de jeu. Ces deux réalisations express n’ont pas permis aux joueurs de Julien Stéphan de ramener trois points de leur déplacement à Lille. En cause, des changements jugés trop tardifs, et des choix manquant de poigne au cours de la seconde période. Parmi les changements discutables après la rencontre, Benjamin Bourigeaud, très impliqué, mais également particulièrement utilisé lors de ces dernières semaines, semblait marquer une certaine fatigue dès l’heure de jeu. Remplacé dans le temps additionnel par le défenseur Alidu Seidu, le leader du club ne semble pas avoir fait l’objet d’un remplacement pertinent.
Avant cela, seul Belocian était entré pour remplacer Theate dans l’arrière garde. Aucun changement n’a clairement été opéré dans le cœur du jeu, tandis que le premier changement offensif est intervenu à la 86e minute avec l’entrée de Martin Terrier. Dans ces conditions, Julien Stéphan est exposé aux critiques ce lundi matin, alors même que les joueurs tiennent leur part de responsabilité dans le manque d’implication collectif observé et grandissant en seconde période. La réaction est attendue, mais une part des supporters estime avec dureté que les enjeux de la saison sont désormais passés.