Ce mercredi s’annonce tout particulier pour l’OGC Nice ainsi que pour une partie du football français. En effet, alors que la plupart des regards seront braqués sur la Ligue des Champions, les demi-finalistes de la Coupe de France auront les yeux rivés sur ce choc entre Aiglons et Parisiens. Les inquiétudes sont nombreuses à Nice, mais un secteur en particulier cristallise de nombreuses interrogations tactiques.
Le VAFC, l’Olympique Lyonnais, ainsi que le Stade Rennais sont d’ores et déjà fixés : les demi-finales de la Coupe de France seront une réalité pour ces clubs. Pour l’OL, la confiance est de mise avant de faire face à Valenciennes, particulièrement en difficulté au classement de Ligue 2, et véritable surprise de ce dernier carré. De l’autre côté, Rennes sort d’un duel âpre face à Lille, et se prépare à recevoir le PSG au tour suivant à en croire les nombreux commentaires émis après la qualification. Pour l'OGC Nice, la confiance n’est pas unanime avant ce choc. Bien que les supporters du club espèrent créer l’exploit, certains joueurs devront montrer un tout autre visage.
L’entrejeu, un secteur mis en difficulté contre le PSG ?
A quelques heures du coup d’envoi, peu d’incertitudes subsistent quant aux choix de Francesco Farioli pour constituer son onze de départ. Morgan Sanson sur l’aile ou Terem Moffi dans l’axe, telle est l’ultime question restant à éclaircir ce matin pour prendre place aux côtés de Guessand et Boga.
Outre cette question, le milieu de terrain sera composé de la paire Thuram – Boudaoui. Indépendamment de la méforme constatée cette saison chez Khephren, l’association de ces deux hommes a de quoi inquiéter contre une formation comme le PSG. Un double pivot à vocation offensive tel que celui-ci peut prendre le jeu à son compte dans l’éventualité où Nice entreprend de garder la possession du ballon. Cependant, le jeu des Aiglons n’a jamais été fait de possession et de maîtrise du milieu. Contre une équipe parisienne affûtée dont l’entrejeu devrait se composer de Zaïre-Emery, Vitinha, et Fabian Ruiz, les Niçois risquent de subir grandement. Le risque principal étant que l’entrejeu aligné ce soir prenne l’eau sans une organisation solide collectivement.
Pour espérer l’exploit, les Niçois devront faire preuve de résilience et s’inspirer de leurs heures de gloire vécues en début de saison. Bien que le onze de ce soir semble se diriger vers un schéma semblable à celui aligné contre Toulouse il y a quelques semaines, le coach italien Fracesco Farioli espère naturellement une tout autre issue.